La noblesse dans l'armée française au XIXe siècle (1814-1890)

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1988

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William Serman, « La noblesse dans l'armée française au XIXe siècle (1814-1890) », Publications de l'École Française de Rome, ID : 10670/1.wvw9m9


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Résumé Fr

La Restauration a utilisé divers moyens pour rendre à la noblesse une situation privilégiée dans l'armée : nominations directes d'officiers de tous grades, admission dans les Compagnies de Gardes du Corps, prérecrutement par l'Ecole préparatoire de La Flèche de la moitié des élèves de l'École Spéciale Militaire de Saint-Cyr, assimilation des Pages de la Petite Écurie aux élèves des grandes écoles, introduction arbitraire à l'École d'Application d'État-Major de surnuméraires, nommés sous-lieutenants à la sortie et non avant leur entrée... La Monarchie de Juillet a mis fin à l'ensemble de ce système fondé sur la faveur royale. Elle a rétabli le respect, dans l'armée, du principe libéral de l'égalité juridique. Les voies d'accès parallèles au grade de sous-lieutenant ont été fermées, la Maison militaire du Roi dissoute, les privilèges des Brutions de La Flèche supprimés. Pour l'admission à l'École de Saint-Cyr, comme à l'École polytechnique, un concours unique a été institué pour tous les candidats. D'où une forte diminution, tant en valeur absolue qu'en valeur relative, du nombre des nobles parmi les nouveaux sous-lieutenants. Grâce à leurs relations, à leur fortune et à leur prestige, les nobles conservent cependant d'incontestables avantages dans l'armée jusqu'à la fin du siècle : ils avancent plus vite et plus loin que les roturiers, à mérite égal, et ils donnent le ton à l'ensemble du corps des officiers, qui garde sous la République des traditions et une mentalité aristocratiques.

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