Le soin contraint ne peut pas remplacer l'offre adaptée de soins

Résumé Fr En Es

Dix ans après la remise du rapport du Groupe national d’évaluation de la loi du 17 juin 1990, où en est-on ? Rien n’a changé, force est de le dire, malgré les reprises nombreuses de propositions simples : une alternative ambulatoire à l’hospitalisation sans consentement ; un seul régime d’hospitalisation sans consentement que l’état du malade représente un danger pour lui ou pour autrui ; une période d’observation de 72 heures, de préférence dans des services d’urgence générales. Pourtant, il est urgent de prendre ces mesures, de modifier la loi de 1990 pour l’adapter aux pratiques actuelles du soin psychiatrique. En œuvrant en même temps pour une psychiatrie refondée, des équipes de secteurs œuvrant en réseau avec les autres acteurs sociaux et médico-sociaux sur un territoire commun. En évitant de reconstituer une filière du handicap psychique, c’est-à-dire un asile hors les murs.

Forced care cannot substitute the possibility of having care adapted to patient’s needsTen years after the submission of the report of the National Evaluation Group on the Law of the 17th June, 1990 where are we? It has to be said that nothing has changed, despite numerous repeated basic proposals: an alternative ambulatory system as opposed to hospitalization without patient consent; a single hospitalization system without consent where the state of health of the patient represents a danger for the individual concerned as well as for others; a 72 hour period of observation, preferably in the general emergency services. Therefore, it is urgent to take these measures, to modify the 1990 law in order to adapt to current psychiatric care practice. At the same time a restructured psychiatry system could be initiated with sector teams linked to a network with other social actors and medical-social caregivers within a common territory. This would avoid reconstituting a chain of mentally disabled, in other words an asylum outside of the walls.

El cuidado obligado no puede sustituir la oferta adaptada del cuidado10 años después de entregado el informe del Grupo nacional de evaluación de la ley del 17 de junio de 1990, ¿ adónde hemos llegado ? Nada ha cambiado, hay que decirlo, a pesar de recoger muchas veces propuestas sencillas : una alternativa ambulatoria a la hospitalización sin consentimiento ; un régimen único de hospitalización sin consentimiento, aunque suponga un peligro para sí u otra persona el estado del enfermo ; un periodo de observación de 72 horas, a ser posible en unos servicios de urgencias generales. Sin embargo, urge tomar estas medidas, modificar la ley del 90 para adaptarla a las prácticas actuales de la asistencia psiquiátrica. Y a la vez trabajando para una psiquiatría refundada, y con equipos de sectores que trabajan en red con los demás sectores sociales y médico-sociales en un territorio común. Evitando constituir de nuevo una cadena de la discapacidad psíquica, es decir un asilo extramuros.

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