Nervosité lors du mensonge à l’écrit : croyances, charge cognitive, et modèles de production linguistiques Nervousness in written deception : beliefs, cognitive load, and models of linguistic production 0 1

Fiche du document

Langue
Identifiants
Source

Octaviana

Licences

Open Access , http://purl.org/eprint/accessRights/OpenAccess




Citer ce document

Tomas Frédéric, « Nervosité lors du mensonge à l’écrit : croyances, charge cognitive, et modèles de production linguistiques », Octaviana, ID : 10670/1.wwqxoh


Métriques


Partage / Export

Résumé 0

Cette thèse a évalué la nervosité lors du mensonge par l'analyse du discours.Le grand-public et les policiers adoptent souvent des croyances incorrectes quant au mensonge : il serait détectable par l'analyse du comportement non verbal et l'observation d'indices liés à la nervosité. Nous avons donc souhaité évaluer ces croyances auprès d’officiers de police, leur confiance en celles-ci, et l'attribution de ces croyances envers une tierce personne, un proche, ou eux-mêmes. Les résultats montrent une surestimation de l’apparition d’indices incorrects, une confiance élevée en ces croyances, et un biais d'attribution. Un modèle récent explique par la mémoire de travail comment la nervosité apparaitrait durant la production mensongère. Il indique que la nervosité pourrait se traduire en cas de charge cognitive importante dans les indices linguistiques. Cette thèse tente de vérifier l'affirmation selon laquelle la charge cognitive et la nervosité seraient observables à l’écrit. Afin de complexifier la production des récits mensongers, nous avons utilisé une charge cognitive audio. Trois études indiquent (i) que ce modèle ne permet pas de prédire la nervosité dans le contenu du mensonge rédigé, (ii) qu’il ne théorise pas la charge cognitive audio correctement, (iii) et que d'autres modèles cognitifs de l’écriture fournissent de meilleures prédictions à l'aide d'outils biométriques. Ce dernier modèle favorise la prédiction correcte de la production écrite mensongère. Les implications théoriques et applications pratiques sont discutées en termes de communication au sein de la recherche scientifique, et vers les personnes de terrain. This dissertation focused on cues to nervousness linked to deception in discourse.When it comes to deception detection, laypeople and police officers generally hold erroneous beliefs: Deceit would be detectable by the analysis of nonverbal behavioral cues and the observation of elements indicating nervousness. This thesis has thus evaluated the beliefs of police officers, their confidence in these beliefs, and the attribution of these beliefs to a third-party, a relative, or themselves. Results suggest an overestimation of the apparition of incorrect beliefs, a high confidence in these beliefs, and an attribution bias.A recent model explains by relying on working memory how nervousness would appear during deceit. It indicates that nervousness could appear when cognitive load is high, and this even when it comes to linguistic cues. This dissertation tried to verify the affirmation according to which cognitive load and nervousness due to deceit would be observable in writing. To impose a cognitive load during deceptive narratives, an auditory parasite was used. Three studies indicate (i) that this model does not allow to predict nervousness in deceptive writing, (ii) that it does not theorize the auditory cognitive load correctly, (iii) and that other models from the cognitive literature on writing provide better predictions by using biometric measurements. This last model thus favors correct predictions regarding deceptive written production.The theoretical implications and practical applications are discussed in terms of communication among the scientific community, and the discussion with practitioners.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en