Commerce vertical et propagation des chocs de prix : Le cas de la zone euro

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Marion Cochard et al., « Commerce vertical et propagation des chocs de prix : Le cas de la zone euro », Archive ouverte de Sciences Po (SPIRE), ID : 10.3917/reof.149.0131


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La décomposition des chaînes de valeur internationales est un aspect important de la mondialisation. Dans cet article, partant d’une hypothèse d’inflation par les coûts, nous examinons la propagation des chocs d’offre sur les prix à partir des tableaux Input-Output mondiaux fournis par l’OCDE. Après avoir adapté le modèle de Leontief dans le cadre d’une économie monde permettant d’analyser les chocs de change et de productivité, nous évaluons empiriquement l’impact de ces chocs sur la zone euro et sur le reste du monde lorsque les chocs émanent de la zone euro. Nous montrons que la diffusion des chocs opère principalement au premier tour et dépend de la part des inputs importés dans la production ou les exportations. En outre, les chocs de change sont en partie compensés par une modification des prix des inputs ce qui, en cas d’appréciation du taux de change, limite la perte de compétitivité. L’ampleur de cette compensation n’est pas négligeable dans les pays de la zone euro et elle est d’autant plus élevée que les pays sont ouverts ; elle est ainsi plus élevée pour l’Allemagne (dont l’élasticité des prix d’exportation en euros à un choc de l’euro est de -9%) que pour la France (-8%). L’impact des chocs de productivité apparaît beaucoup plus important que celui des chocs de change en raison notamment d’un effet de caisse de résonance domestique avant leur diffusion internationale. Parmi les grands pays, l’Allemagne est la plus à même de bénéficier des gains de productivité émanant des PECO hors zone euro. (l’élasticité de ses prix d’exportations en euros suite à choc de productivité dans les PECO hors zone euro est de 6% contre 2,5% pour la France)

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