Vocational training for “migrant women” (1976-1989) at the Pauline Roland accommodation and social rehabilitation centre in Paris: an intersectional approach La formation professionnelle des « femmes immigrées » (1976-1989) au Centre d’accueil et de réadaptation sociale Pauline Roland : une approche intersectionnelle En Fr

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31 décembre 2021

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Fanny Gallot et al., « La formation professionnelle des « femmes immigrées » (1976-1989) au Centre d’accueil et de réadaptation sociale Pauline Roland : une approche intersectionnelle », HAL-SHS : histoire, ID : 10.4000/histoire-education.6751


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Résumé En Fr

In the Pauline Roland accommodation and social rehabilitation centre (official name in French: Centre d’accueil et de réadaptation sociale, CARS), which is managed by the City of Paris Social Welfare Service, vocational training was developed for all the centre’s residents, using public schemes specifically designed for "immigrant women”. Meanwhile, in 1976, residents protested for the introduction of literacy classes. Taking an intersectional perspective, this article looks more closely at the different forms of adult and vocational training and work experience available to “immigrant women” and their impact on individual trajectories. It shows that in the particular case of the CARS Pauline Roland, the internships offered to residents from the French overseas departments (DOM) or those who were not French most led only to entry-level work. Furthermore, despite local support to implement these public policies, they did not offset the class, gender and race relationships in which the women were trapped.

Au centre d’accueil et de réadaptation sociale Pauline Roland, géré par le Bureau d’aide sociale de la ville de Paris, se développe la formation professionnelle des habitantes du centre dans leur ensemble, faisant usage de dispositifs publics s’adressant spécifiquement à des « femmes immigrées » en particulier, tandis que la révolte des résidentes en 1976 réclame des cours d’alphabétisation. Dans une perspective intersectionnelle, cet article interroge plus précisément la formation professionnelle et les stages proposés aux « femmes immigrées » et leurs répercussions sur les trajectoires individuelles. Il montre que dans le cas particulier du CARS Pauline Roland, les stages proposés aux résidentes venant des DOM ou n’étant pas françaises favorisent surtout une réinsertion sur des postes au bas d’échelle. Au-delà, malgré l’accompagnement effectué localement pour mettre en œuvre ces politiques publiques, elles ne permettent pas de compenser les rapports sociaux de classe, de sexe et de race dans lesquels elles sont ancrées.

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