2 février 2018
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Laurent Danon-Boileau et al., « L’espace louche : à propos de tender is the night », Presses Sorbonne Nouvelle, ID : 10670/1.x1m4we
En guise d’introduction, il faut rappeler le paradoxe que fait surgir la notion d’espace dès qu’on l’applique à la littérature. Car ici, d’emblée, l’espace louche. L’espace, comme l’on sait, est une forme a priori de la sensibilité. Or si une gouache fournit matière à la mise en jeu de cette forme — si l’œil peut trouver sur le papier qui la supporte une image du monde qui le puisse frapper — la page d’un livre ne connaît que l’opacité des signes graphiques. Pour échapper à leur inventaire, i...