2019
Cairn
Marie-Christine Aubin, « Dissonances et consonances des traductions de « La Cousine Bette » en anglais : Les limites de l’analyse macrotextuelle de Patrick O’Neill », L'Année balzacienne, ID : 10670/1.x2o7cz
Patrick O’Neill présente dans ses ouvrages Polyglot Joyce (2005) et Kafka Translated (2014) une théorie séduisante qui donne à chaque nouvelle traduction d’une œuvre ou d’un auteur un rôle d’extension du texte original et de ses interprétations, lesquels constituent un macrotexte polyphonique multiforme et multilingue qui inclut tout autant les dissonances (interprétations erronées, traductions fautives) que les consonances (interprétations neuves et convaincantes, traductions judicieuses). À partir de quelques exemples tirés des traductions/adaptations de La Cousine Bette en anglais, nous tâcherons de distinguer ces consonances et ces dissonances et, ce faisant, nous nous demanderons quel rôle celles-ci jouent dans le macrotexte balzacien.