Les sages païens dans l’iconographie de l’Arbre de Jessé et leurs antécédents

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2005

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Julia Valeva, « Les sages païens dans l’iconographie de l’Arbre de Jessé et leurs antécédents », Publications de l'École Française de Rome (documents), ID : 10670/1.xb3uxe


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Résumé Fr

Les représentations des sages païens dans une église et un réfectoire monastique du XVIIe siècle en Bulgarie ont provoqué cette étude des sources de leur iconographie. Les sages sont inclus dans la scène de l’Arbre de Jessé. Ils sont douze, philosophes, poètes, savants, et une Sibylle. Les plus anciennes représentations des sept sages suggèrent que l’oeuvre originale soit apparue à l’époque de Demetrius Phalereus, c’està-dire en 317-307 av. J.-C., reflétant l’activité mais aussi le charisme de l’Académie platonicienne et de l’école péripatéticienne. L’accroissement du nombre des sages de sept à douze se fait dans le cadre de la «culture des citations» qui envahit la vie spirituelle des masses. L’objectif est moral, mais se forme progressivement un personnage qui combine les capacités du philosophe et du prophète : les illustres païens acquirent ainsi le mérite d’avoir prévu la venue du Christ. Cette scène devient populaire à l’époque des Paléologues, d’où elle passe dans l’art post-byzantin : les fresques bulgares du XVIIe siècle sont parmi ses interprétations les plus belles.

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