2009
Cairn
Emmanuel Prunaux, « Les comptoirs d'escompte de la Banque de France : Ire partie », Napoleonica. La Revue, ID : 10670/1.xbna4d
En janvier 1809, la Banque de France ouvre ses premiers comptoirs d’escompte à Rouen et à Lyon ; un troisième établissement est créé à Lille en 1811. Si le pouvoir napoléonien a joué un rôle important dans ces créations, elles sont néanmoins l’aboutissement d’une réflexion de plusieurs années au sein de l’institut d’émission. La conjoncture économiquement défavorable (crise de 1810-1811, invasion du territoire en 1814 …) freine le développement des succursales ; leur faible rentabilité entraîne leur suppression au début de la Restauration. La Banque de France charge également ses comptoirs de collecter de nombreuses données économiques : conjoncture, faillites, solidité des entreprises, état d’esprit du négoce local … L’étude des comptoirs d’escompte donne un aperçu assez précis de l’activité économique en Province dans les dernières années de l’Empire. Compte tenu de la longueur de cet important article, Napoleonica. La Revue le publie en deux parties.