Onomastique celtique et épigraphie gallo-romaine : à propos de l’onomastique de la cité des Allobroges

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2009

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Pierre-Yves Lambert, « Onomastique celtique et épigraphie gallo-romaine : à propos de l’onomastique de la cité des Allobroges », HAL-SHS : archéologie, ID : 10.4000/books.artehis.18106


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Résumé En Fr

On the occasion of the publication of the Latin inscriptions from the Allobroges civitas (ILN tome V), the author examines what are the problems facing the editor of such a corpus on the level of Gallo-Roman names. It is not always easy to identify the linguistic origin of a proper name; in some doubtful cases it would be judicious to content oneself with mentioning the mere geographical distribution of the name. Concerning Latin names, it seems perillous to speak about calques, translation-names, copy-names ( « noms d’assonance » or Decknamen), as long as the indigenous name supposed to be translated or copied has not yet been identified. The civitas of the Allobroges is very interesting from the point-of-view of onomastic Romanisation: that this Romanisation took place very early is shown by the frequency of the gentilices Valerius and Pompeius. Another peculiarity is that the stock of Gaulish names includes very few complete compound names, but a lot of hypocoristics (some of them keeping just the prefix of the complete name). These hypocoristics form the bulk of the gentilices.

À l’occasion de la publication du corpus des Inscriptions latines de la cité des Allobroges (ILN, tome V), l’auteur examine les problèmes posés à l’éditeur d’un tel corpus par l’onomastique gallo-romaine. Il n’est pas facile de caractériser dans chaque cas l’origine linguistique des noms propres. Dans les cas douteux, il serait sage de se contenter d’indiquer la distribution géographique du nom. Quant aux noms latins, il paraît périlleux d’y rechercher des calques, des noms de traduction ou des noms « d’assonance » (cf. Decknamen), tant que l’élément indigène supposé traduit (ou copié) n’a pas été identifié. La cité des Allobroges présente un cas intéressant pour l’étude de la romanisation de l’onomastique : cette romanisation intervient très tôt, comme l’indique la diffusion des gentilices Valerius et Pompeius. Autre particularité : le stock des noms de souche gauloise comporte très peu de composés complets, mais beaucoup d’hypocoristiques (certains d’entre eux ne retiennent qu’un préfixe du nom complet). Ce sont ces hypocoristiques qui forment la majorité des gentilices.

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