Statut résidentiel et durée de chômage : une comparaisonmicroéconométrique entre la Grande-Bretagne et la France

Fiche du document

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes

Licence

info:eu-repo/semantics/OpenAccess




Citer ce document

Carole Brunet et al., « Statut résidentiel et durée de chômage : une comparaisonmicroéconométrique entre la Grande-Bretagne et la France », HAL-SHS : économie et finance, ID : 10670/1.xdr15j


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

The objective of this paper is to provide microeconomic evidence for the so called “Oswald's hypothesis”, which is whether homeownership results in negative outcomes in the labour market. To estimate this effect we use two data base, comparing results from British Household Permanent Survey and French part of European Household Panel Survey. In a first step, a multinomial logit model for the choice of tenure status is estimated. Estimated probabilities of being either homeowner,public or private renter are then used to explain the length of an individual unemployment spell. This flexible method of estimation accounts for both censoring and selection bias, without constraining the shape of the hazard rate of leaving unemployment. Results suggested strong differences between French and British household behaviour. Home-ownership has a positive effect on unemployment duration in France but no significant effect is detected in Britain. However we find a positive impact of public renters on unemployment duration in Britain. These stylised facts seems to confirm theexistence of a real spillover effect between labour market and housing market.

Des études sur données agrégées ont mis en évidence une corrélation positive entre le taux de propriétaires et le taux de chômage en Europe et aux Etats-Unis. Ce fait stylisé a donné lieu à de nombreux travaux économétriques sur données individuelles américaines, danoises ou anglaises, plus rarement sur données françaises, qui ont conduit à des résultats contradictoires. L'étude économétrique proposée dans cet article s'inscrit dans cette réflexion en proposant une analyse comparée sur données individuelles britanniques et françaises des effets du statut résidentiel sur la durée des épisodes de chômage. L'influence des différents modes d'occupation du logement sur la durée de séjour dans l'état de chômage est estimée pour la France à partir du Panel Européen des Ménages et pour la Grande-Bretagne à partir du British Household Panel Survey. On contrôle lors des estimations les sources de biais relevant de la censure, de l'auto sélection et des sources d'hétérogénéité inobservable. Les résultats économétriques font apparaître des effets très discriminants entre les deux pays. Si la propension à la propriété immobilière augmente la durée de chômage en France, elle n'induit en revanche aucun effet statistiquement significatif en Angleterre, les accédants à la propriété manifestantmême, toutes choses égales par ailleurs, les durées de chômage les plus basses. En Grande-Bretagne, ce sont plutôt les locataires du secteur social qui manifestent les durées de chômage les plus longues, résultat qui ne réfute pas l'observation faite dans d'autres études d'une plus faible mobilité des locataires du secteur social par rapport aux locataires du secteur privé.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en