La disparition forcée : répercussions psychologiques et deuil traumatique

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2022

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Soraya Laribi, « La disparition forcée : répercussions psychologiques et deuil traumatique », Études sur la mort, ID : 10670/1.xei9hu


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La « disparition forcée », expression apparue dans le droit international en 1978, est une arme de terreur qui se mondialise comme le révèlent les rapports alarmants d’Amnesty International. « Ni mort, ni vivant », le disparu dont les traces ont été effacées demeure omniprésent dans l’esprit de sa famille et de ses proches qui poursuivent d’incessantes démarches et réclament le « droit de savoir » ainsi que le « droit à la vérité ». En proie à un deuil traumatique, ils effectuent également divers rituels afin de pallier l’absence de corps mais ceux-ci sont souvent contrariés en raison de l’instrumentalisation politique et mémorielle de la question des disparus dans certains pays.

« Forced disappearance », a concept that appeared in international law in 1978, is a weapon of terror that is becoming more global. Disappearances have recently been recorded in the alarming reports by the non-governmental organization Amnesty International. « Neither dead nor alive », the disappeared person whose traces have been erased remains omnipresent in the minds of his relatives. Families are demanding the « right to know » and are engaged in various forms of rituals to compensate for the absence of bodies. However, they are regularly frustrated because of the political and memorial instrumentalization of the issue of the missing in some countries.

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