The genesis and the development of a rugby rivalry between New Zealand and South Africa before the apartheid era (1899-1948) : construction of identities, imperial power games and racial discrimination Genèse et développement d’une rivalité rugbystique entre la Nouvelle-Zélande et l’Afrique du Sud avant l’apartheid (1899-1948) : constructions identitaires, jeux de pouvoirs impériaux et discriminations raciales En Fr

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7 avril 2022

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Parwine Patel, « Genèse et développement d’une rivalité rugbystique entre la Nouvelle-Zélande et l’Afrique du Sud avant l’apartheid (1899-1948) : constructions identitaires, jeux de pouvoirs impériaux et discriminations raciales », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.xf4jno


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Résumé En Fr

Since its inception, the rugby rivalry between South Africa and New Zealand has been much written about because of its complex and peculiar nature. Over the years, a number of historians (Nauright, 1993; Buckley, 1996; Dobson, 1996), sports journalists (Labuschagne, 1974; Harding & Williams, 2000), activists (Thompson, 1975; Richards, 1999) and even politicians (Templeton, 1998) have examined its history. Most of them usually situate the starting point of this unique duel in 1921, when the first New Zealand tour by the South African national rugby team took place. In this thesis, I wish to show that competitions between these two former British colonies began much earlier, as soon as the first rugby matches were played between New Zealanders and South Africans during the Second Boer War (1899-1902). These tournaments raise at least three socio-political questions through which I analyze, in a chronological order, the history of rugby exchanges between two nations under, construction (Renan, 1882; Hobsbawm, 1990). The aim is, on the one hand, to highlight the process that led to the representation of the South African and New Zealand rugby unions within the international rugby body (International RugbyFootball Board). On the other hand, I examine the evolution of racial relations between players of European origin and indigenous players. Finally, I focus on the creation of national identities in two former territories of the British Empire, which emancipated themselves from the central London-based power at different rates. Using digitized archives, I thus attempt to trace the origins of this rugby rivalry and the racism that characterizes it while shedding light on the logic of imperial domination that were exercised on both the colonist and the colonized (Gleyse, 2004).

Depuis qu’elle existe, la rivalité rugbystique entre l’Afrique du Sud et la Nouvelle-Zélande a fait couler beaucoup d’encre du fait de son originalité et de sa nature complexe. Ainsi, au fur et à mesure de son développement, un certain nombre d’historiens (Buckley, 1996 ; Dobson, 1996 ; Nauright, 1993), de journalistes sportifs (Labuschagne, 1974 ; Harding & Williams, 2000), d’activistes (Thompson, 1975 ; Richards, 1999) et même des hommes politiques (Templeton, 1998) se sont penchés sur son histoire. D’une manière générale, ils s’accordent à situer le point de départ de ce duel singulier en 1921, date de la première tournée de l’équipe nationale de rugby sud-africaine en terre néo-zélandaise. Avec ce travail de thèse, je souhaite montrer que les compétitions entre ces deux ex-colonies britanniques démarrent bien plus tôt, dès les premiers matchs de rugby disputés entre Néo-Zélandais et Sud-Africains pendant la seconde guerre des Boers (1899-1902). Ces tournois font surgir au moins trois questions socio-politiques par le biais desquelles j’analyse, de manière chronologique, l’histoire des échanges rugbystiques entre deux nations en construction (Renan, 1882 ; Hobsbawm, 1990). Il s’agit d’une part, de mettre en évidence le processus qui conduit à la représentation des fédérations sud-africaine et néo-zélandaise de rugby au sein de l’instance internationale du rugby (International Rugby Football Board). D’autre part, j’examine l’évolution des rapports entre joueurs d’origine européenne et joueurs indigènes. Enfin, je porte une attention particulière à la création d’identités nationales dans deux territoires de l’Empire britannique qui s’émancipent à des rythmes différents du pouvoir central londonien. À partir d’archives numérisées, je tente ainsi de retracer l’origine de cette concurrence rugbystique et du racisme qui la caractérise en mettant en lumière les logiques de la domination impériale qui s’exercent autant sur le colon que sur le colonisé (Gleyse, 2004).

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