Marceline Desbordes-Valmore, the sad wanderer: From Douai to Lyon, and even overseas : a wandering poetess on the loose Marceline Desbordes-Valmore voyageuse: De Douai à Lyon, en passant par la Guadeloupe : cheminement(s) d’une poétesse en (dés)errance En Fr

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26 mars 2024

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Maxance Lardjane, « Marceline Desbordes-Valmore voyageuse: De Douai à Lyon, en passant par la Guadeloupe : cheminement(s) d’une poétesse en (dés)errance », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.xfgmfl


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Résumé En Fr

This poster, done as an entry for UMONS' "Mardi des Chercheurs" edition of 2024, shows a very important aspect of Marceline Desbordes-Valmore's life : her not-so-desired wanderlust.Marceline's life was marked by wandering, whether in search of a wealthy uncle in Guadeloupe, to find theatre contracts in France, Italy or Belgium, or simply to keep up with her husband's own travels.Marceline wanders like most of her admirers, nowhere at home like she is (shown here on the stern of a boat reminiscent of Rimbaud's "Le Bateau Ivre").The birds represented here, the swallow and the woodpigeon, are quintessential of her poetry, and testify of her willingness to be stable, yet unable to.Douai is the reassuring city, Paris the idealised but inaccessible one, Lyon the bloody city she hates, but which inspired her most committed texts.The death of her two daughters, Ondine and Inès (represented here in superimposed form, Ondine in the shape of a bird with a human head), marked the beginning of a mental exile for the poetess of Les Pleurs. Geographical wandering is joined by metaphysical wandering, which sees as "locus amœnus" only a secular Beyond where "everything will be free and God alone will be king". A Beyond where she will find all those who have meant something to her, including those who have disappeared, or those who have been loved

Ce poster, établi dans le cadre du Mardi des Chercheurs de l'Université de Mons, montre une dimension très importante de Marceline Desbordes-Valmore, qui est son appétance contrainte au voyage.Dans une errance subie, qu'elle soit pour chercher en Guadeloupe un oncle fortuné, pour trouver des contrats de théâtre en France, en Italie, en Belgique... ou tout simplement pour suivre les appointements de son époux, la vie de Marceline est marquée par le voyage.Dans une errance qu'elle partage avec bon nombre de ses admirateurs, exilés comme elle (ici représentés sur la poupe d'un bateau qui évoque "Le Bateau Ivre" rimbaldien), elle cherche sa place sans la trouverLes oiseaux ici représentés, l'hirondelle et le ramier, émaillent sa poésie comme beaucoup d'autres, en tant que marqueurs de ce déracinement du "sol natal".Douai est la ville qui rassure, Paris celle qui est idéalisée mais inaccessible, Lyon est cette ville sanglante qu'elle hait, mais qui lui a inspiré ses textes les plus engagésLa mort de ses deux filles, Ondine et Inès (représentées ici en surimpression, Ondine étant sous la forme d'un oiseau à tête humaine), marquent le début d'un exil mental pour la poétesse des Pleurs. À l'errance géographique s'adjoint l'errance métaphysique, qui ne voit comme "locus amœnus" qu'un Au-Delà laïque où "tout sera libre et Dieu seul sera roi". Au-Delà où elle retrouvera tous ceux qui ont comptés pour elle, dont ceux qui ont disparu, ou ceux qui ont été aimés (Latouche, son amant, notamment)

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