Après le psychédélisme : dépasser l’entendement

Fiche du document

Date

2018

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

Audimat

Collection

Cairn.info

Organisation

Cairn

Licence

Cairn



Citer ce document

Julien Bécourt, « Après le psychédélisme : dépasser l’entendement », Audimat, ID : 10670/1.xgsecu


Métriques


Partage / Export

Résumé 0

Du psychédélisme en musique, on ne retient que trop souvent l’attirail « babos » et le vocabulaire sonore des groupes californiens de la fin des années 1960. Réifiée au fil des décennies et catégorisée comme un genre parmi d’autres, l’approche psychédélique n’a pourtant, par définition, jamais prêté allégeance à une esthétique donnée. Elle est avant toute chose, nous dit le critique Julien Bécourt, une manière radicale d’éprouver le réel et l’irréel : le son y prend la fonction d’un psychotrope, l’expérience d’écoute, sous drogues ou non, doit faire tomber l’auditeur à la renverse, le faire basculer dans un monde dont il va tâcher de déchiffrer les secrets. Loin de la béatitude des paradis sixties, la psychédélie musicale s’est depuis la fin des années 1970 le plus souvent immergée dans les marais acides du monde post-industriel. Des Californiens déglingués de Chrome et des Butthole Surfers aux occultistes londoniens de Nurse With Wound et Coil, Bécourt nous guide à travers ce labyrinthe d’hallucinations auditives. Puis il nous montre comment d’autres artistes, issus de scènes parfois fort éloignées du rock, même le plus underground, ont travaillé depuis les années 1960 sur le potentiel psychoactif du son en lui-même, et sur ses horizons métaphysiques.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en