Ces messieurs du bout-du-banc : L'Eloge de la paresse et du paresseuxest-il de Marivaux ?

Fiche du document

Date

2002

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Cairn.info

Organisation

Cairn

Licence

Cairn



Citer ce document

Hellegouarc ’h Jacqueline, « Ces messieurs du bout-du-banc : L'Eloge de la paresse et du paresseuxest-il de Marivaux ? », Revue d'histoire littéraire de la France, ID : 10670/1.xh418y


Métriques


Partage / Export

Résumé 0

Quand paraît en mars 1745 le Recueil de ces Messieurs, les habitués de la Société du Bout-du-banc, d’où émane l’ouvrage, connaissent, devinent ou apprennent les noms des collaborateurs. Sauf un : « l’Éloge de la paresse, on n’en sait rien », écrit Mme de Graffigny. Et il en est encore ainsi. Pourtant Marivaux avait promis une contribution (sur laquelle on ne comptait pas, il est vrai). De plus, dans la Critique de l’ouvrage faite par Duclos, on croit percevoir un clin d’œil de ce persifleur notoire dans sa direction. D’autre part Marivaux s’est fait une réputation de paresseux, et de paresseux satisfait de l’être. En témoignent sa Lettre sur la paresse de 1740 et les propos que tient et que lui prête Lesbros de la Versane dans L’Esprit de Marivaux. Ces indices et la comparaison des textes de l’Éloge et de la Lettre amènent à penser que l’Éloge paradoxal du Recueil est l’œuvre de cet auteur spirituel, paresseux par nature et par conviction.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en