Tresser les Fleurs venues de l'Intérieur du Ciel Approche de l'acte poétique chez les anciens Mexicains

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2010

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Topique

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Patrick Saurin, « Tresser les Fleurs venues de l'Intérieur du Ciel Approche de l'acte poétique chez les anciens Mexicains », Topique, ID : 10670/1.xj13w4


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Dans la langue nahuatl parlée dans la capitale aztèque à l’arrivée des conquistadores, la poésie était désignée par le binôme in xochitl in cuicatl, littéralement « la fleur, le chant ». Bien plus que la simple métaphore de la beauté, de la femme, de la joie ou de l’élan vital, la fleur était en réalité la chair même du poème, lequel était l’expression du mystère de la création. Venues de l’ Intérieur du Ciel, le domaine des dieux, les fleurs devaient gagner le cœur des poètes pour éclore afin d’être ensuite offertes en partage.

Weaving Flowers from Inside the Sky. On the Poetic Act in Ancient Mexican Civilisation. In the nahuatl language spoken in the Aztec capital before the arrival of the Conquistadores, poetry was defined by the lexical pairing in xochitl in cuicatl, meaning literally ‘flower and song.’ Much more than a mere metaphor for beauty, woman, joy or the life force, the flower was in reality the very substance of the poem, itself an expression of the mystery of creation. Flowers descended from Inside the Sky and their role was to win over the hearts of poets to blossom forth there and be shared with others.

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