La puissance publique est responsable du salariat associatif « atypique »: Exemple du secteur de l'aide à la personne

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2023

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Simon Cottin-Marx et al., « La puissance publique est responsable du salariat associatif « atypique »: Exemple du secteur de l'aide à la personne », HAL-SHS : économie et finance, ID : 10670/1.xoo43u


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Exemple du secteur de l'aide à la personne Simon Cottin-Marx, sociologue, enseignant-chercheur, Cergy Paris Université, Membre du laboratoire EMA et chercheur associé au LATTS François-Xavier Devetter, économiste, professeur des universités, Université de Lille, membre du Clersé ***** « Dans le secteur associatif, c'est bien le salariat "atypique" qui est typique ». La sentence est sévère, mais cette citation du sociologue Matthieu Hély (2008) résume bien la situation de l'emploi dans les associations. Car si l'on regarde le monde du travail associatif comme un tout, tous secteurs d'activité confondus, ce constat est frappant. À emploi égal, les rémunérations sont plus faibles que dans le public ou le privé lucratif. Les pénalités salariales ne sont pas négligeables puisque les salaires sont plus bas d'environ 13 à 20 % selon les études. La « médiocrité » de l'emploi associatif, dans ce monde du travail où les femmes sont largement majoritaires, ne se limite pas à la rémunération. Les contrats à durée indéterminée (CDI) sont moins répandus dans les associations que dans le reste de l'économie : ils représentent à peine la moitié des contrats contre 88 % pour l'ensemble des salarié•es (public et privé hors intérim). Le rapport dirigé par l'économiste François-Xavier Devetter (et al. 2017), à partir des données de la Direction de l'Animation de la recherche, des Études et des Statistiques du ministère du Travail (Dares), montre également que 47% des salarié•es du secteur associatif travaillent à temps partiel contre 21% des salarié•es du privé et 25% des salarié•es du public.

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