2005
Cairn
Michèle Gastambide, « Une psychanalyste », Gestalt, ID : 10670/1.xoy9d1
Une psychanalyste Michèle Gastambide - Préliminaire de Françoise Rossignol (p. 139) À l’aide d’un exemple, ce texte travaille la question du silence de l’analyste. Écouter, sans présupposition, intention, ou préjugé théorique, crée un espace vierge où le consultant va projeter ses tourments, ses demandes, son fantasme. Pour ouvrir cet espace, le psychanalyste se départit, le temps de la séance, de tout élément « moïque ». Qu’est-ce qui le porte à cette abolition? Une conviction : notre spécificité d’êtres humains se rapporte à un vide originel, une absence de prédétermination qui convoque à la parole. Par sa position, l’analyste vise à rendre ce vide sensible pour le sujet. Ainsi invité à déployer sa capacité à créer du symbolique, celui-ci (re)construit son histoire, y lit ce qui l’aliène et, par là, le déjoue.