Politiques à destination des classes moyennes, facteur d’égalité ou d’inégalité ?

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27 janvier 2019

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Bradley Smith, « Politiques à destination des classes moyennes, facteur d’égalité ou d’inégalité ? », HAL-SHS : sciences politiques, ID : 10.3917/polam.032.0017


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Résumé Fr

Les années 1950 voient l’émergence d’une idéologie selon laquelle l’héritage politique du New Deal aurait permis aux États-Unis de devenir une société de classes moyennes. Grâce à la mise en place de l’État-providence, d’une fiscalité très progressive et d’une politique d’accès à la propriété immobilière, les inégalités sont peu importantes et de nombreux Américains de la classe ouvrière viennent gonfler les rangs des classes moyennes : les politiques à destination de ces dernières seraient donc un facteur d’égalité important. Or, depuis la fin des années 1970, les États-Unis assistent au retour d’inégalités économiques telles qu’ils ne les avaient pas connues depuis les années 1920. La classe moyenne serait aujourd’hui en train de s’effriter, ce que certains imputent à la cupidité de la haute finance, d’autres à une fiscalité excessive et une réglementation trop stricte. Cet article défend la thèse que les politiques à destination des classes moyennes peuvent aussi être facteurs d’inégalité lorsque, pour maintenir leur mode de vie, des membres de cette classe soutiennent les réductions d’impôt, la déréglementation et d’autres politiques néolibérales. Le paradoxe est que ce sont ces mêmes politiques qui à terme rendent le mode de vie de la classe moyenne moins accessible au grand nombre.

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