Antijudaïsme et philosémitisme, de Luther à Calvin

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2016

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Bernard Cottret, « Antijudaïsme et philosémitisme, de Luther à Calvin », Le Genre humain, ID : 10670/1.xpg1mc


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Au xvie siècle, la rupture de la catholicité latine conduit les contemporains à se pencher à nouveau sur deux lignes de faille dont ils repèrent les traces dans leur propre histoire : la séparation du ier siècle entre juifs et chrétiens, le schisme de 1054 entre Églises d’Orient et Églises d’Occident. Ces blessures ont été tellement vives qu’elles se réveillent périodiquement encore aujourd’hui dans la mémoire du christianisme. La vieille idée qu’il convient de déjudaïser le christianisme refait surface de façon inégale dans les Réformes protestantes. Alors que Luther est gagné avec les années par une judéo-phobie de plus en plus affirmée, à l’inverse chez Calvin ce sont les catholiques qui jouent le rôle de repoussoir naguère tenu par les juifs. La dépréciation de l’Église romaine débouche sur un philosémitisme accentué dans les milieux réformés.

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