La reconnaissance et le renseignement dans le développement de la marine soviétique

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10 novembre 2010

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Alexandre Sheldon-Duplaix, « La reconnaissance et le renseignement dans le développement de la marine soviétique », Revue historique des armées, ID : 10670/1.xqr3zh


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Durant sept décennies, l’URSS développe une marine côtière puis océanique, qui se prépare à neutraliser l’adversaire avant que celui-ci n’ait pu frapper. Cette posture implique des moyens de reconnaissance et de transmissions de plus en plus sophistiqués, destinés à alerter et à garantir le succès d’une attaque préventive contre les forces qui s’apprêteraient à attaquer l’URSS. Certains marins sont aussi impliqués dans une activité de collecte d’informations à l’étranger dont le caractère stratégique affecte les plus hautes décisions de l’État soviétique, en déterminant la nature et le niveau de la menace. Contrairement à la marine américaine, dont les porte-avions peuvent suspendre ou répéter une attaque, la marine soviétique dépend d’une seule frappe qui atteindra ou n’atteindra pas ses buts, sans possibilité assurée de réapprovisionner en armes les plates-formes de lancement. La crédibilité de l’instrument naval repose donc sur la qualité du renseignement de situation et sur les communications.

Reconnaissance and intelligence in the development of the Soviet Navy.  For seven decades, the USSR developed a coastal, then blue-water, navy, as it prepared to neutralize the enemy before it could be hit. This posture involved means of increasingly sophisticated reconnaissance and communications, designed to alert and ensure the success of a preventive attack against forces preparing to attack the USSR. Some sailors were also involved in gathering foreign information whose strategic character affected the highest decisions of the Soviet state in determining the nature and level of threat. Unlike the US Navy, where aircraft carriers could suspend or repeat an attack, the Soviet Navy relied on a single blow, which may or may not attain its goals, without the assured possibility of rearming the launching platforms. The credibility of the naval instrument is therefore based on the quality of intelligence about the situation and on its communications.

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