NOUVEAU SURVOL DES ÉCRITS DE PIERRE D'AILLY : DE LA TRADITION MANUSCRITE AUX PREMIERS IMPRIMÉS *

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23 juin 2019

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Monica Brinzei, « NOUVEAU SURVOL DES ÉCRITS DE PIERRE D'AILLY : DE LA TRADITION MANUSCRITE AUX PREMIERS IMPRIMÉS * », HAL-SHS : histoire, philosophie et sociologie des sciences et des techniques, ID : 10670/1.xvb1gk


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Plusieurs détails dans la biographie de Pierre d'Ailly permettent de dresser le portrait d'un intellectuel qui attache, à l'aube du xv e siècle, un vif intérêt à perpétuer son héritage spirituel. De son vivant, il se préoccupe de commanditer son tombeau 1 , mais à part son corps charnel, ce sont ses écrits qui doivent vaincre l'éternité. C'est dans l'air de son temps que les auteurs manifestent davantage d'intérêt pour la circulation de leurs écrits. Le témoignage de Pierre d'Ailly se lit dans son testament : « je veux qu'on prenne pour les livres et les traités dont je suis moi-même l'auteur les dispositions qui permettent de les publier » 2. Le verbe publicare fait écho dans nos esprits modernes à la pratique de l'édition, mais à l'époque de Pierre d'Ailly il signifie plus précisément l'idée de la circulation des textes. D'ailleurs, on trouve dans la poésie de l'époque l'image du livre qui s'envole comme un oiseau 3 , une métaphore donc de la circulation de l'ouvrage. Sous la plume de Jean Gerson, le verbe publicare se lit fréquemment 4 , et un autre témoignage est celui de Christine de Pizan, lorsqu'elle souhaite pour ses œuvres de les voir « ventilées, espandues et publiées en tout païs »5. Cela nous permet de mieux comprendre le contexte dans lequel Pierre d’Ailly compose ses œuvres en vue de les faire circuler.

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