L’éternité du mouvement chez Ibn Bāǧǧa (Avempace) : de la définition générique à la définition numérique. Le commentaire aux chapitres 1 et 2 du livre VIII de la Physique

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2016

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Farah Cherif Zahar, « L’éternité du mouvement chez Ibn Bāǧǧa (Avempace) : de la définition générique à la définition numérique. Le commentaire aux chapitres 1 et 2 du livre VIII de la Physique », Les Études philosophiques, ID : 10670/1.xve106


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Cet article examine l’interprétation que livre Ibn Bāǧǧa (Avempace) des chapitres 1 et 2 du livre VIII de la Physique d’Aristote et ce qu’il entend lorsqu’il présente la preuve d’Aristote comme une démonstration de l’éternité du mouvement « selon le genre ». Sa démarche dans le second appendice diffère de celle du commentaire principal : s’employant à distinguer entre des successions essentielles impossibles et des successions accidentelles possibles, Ibn Bāǧǧa est conduit à ne plus considérer l’éternité de succession – axe horizontal –  comme suffisante et, ainsi, à mettre en œuvre une approche verticale, remontant vers l’éternité numérique du mouvement circulaire continu. Nous montrons la dépendance et l’originalité d’Ibn Bāǧǧa à l’égard du traité perdu de Fārābī Sur les êtres changeants et contribuons aussi à éclairer le rôle de sa lecture dans l’évolution de l’interprétation averroïste du livre VIII.

This article examines Ibn Bāǧǧa’s (Avempace) interpretation of the first two chapters of the eighth book of Aristotle’s Physics and what he has in mind when he describes Aristotle’s proof as a demonstration of the eternity of motion “in genus”. His approach in the second appendix to book 8 differs from the one he develops in the main commentary. In the former text, Ibn Bāǧǧa works on the distinction between essential and accidental successions, which leads him to realize that the accidental and thus possible successions – horizontal approach – are not sufficient to guarantee the eternity of movement and then to adopt a vertical approach that goes back to the numerical identity of the circular continuous motion. We show in what extent Ibn Bāǧǧa’s reading is indebted to al-Fārābī’s lost treatise On Changing Beings and also aim at highlighting the role of this reading in the evolution of Averroes’ interpretation.

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