Hablar solos (2012) de Andrés Neuman y Después del invierno (2014) de Guadalupe Nettel : dosverbalizaciones caleidoscópicas de la enfermedad », p.87-100

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2020

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Maud Gaultier, « Hablar solos (2012) de Andrés Neuman y Después del invierno (2014) de Guadalupe Nettel : dosverbalizaciones caleidoscópicas de la enfermedad », p.87-100 », HALSHS : archive ouverte en Sciences de l’Homme et de la Société, ID : 10670/1.xvriit


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Después del invierno de la escritora mejicana Guadalupe Nettel y Hablar solos del escritor hispano-argentino Andrés Neuman, fueron publicadas con dos años de diferencia y pertenecen a autores que forman parte de la misma generación. Una generación que se declara a sí misma huérfana de Roberto Bolaño, muerto a los cincuenta años de edad de una larga enfermedad. El autor del ensayo “Enfermedad + literatura: enfermedad” (2003) aparece como una figura tutelar en los dos libros, que se inscriben en un corpus de “novelas de la enfermedad”, al mismo tiempo que pertenecen a una categoría un poco particular ya que en ninguna de las dos ficciones el enfermo es el personaje principal. Las obras se acercan a la enfermedad de manera oblicua : tratan del escándalo de la irrupción de la enfermedad del otro (de un ser querido o cercano), en la vida propia. Este artículo propone un estudio conjunto de las dos novelas, que no solo abordan una temática común, sino que construyen a partir de esta temática una forma y una metafísica nuevas que pudimos delinear gracias a nuestro método comparatista.

Después del invierno de l’écrivaine mexicaine Guadalupe Nettel et Hablar solos de l’écrivain hispano-argentin Andrés Neuman, publiés à deux années d’écart, sont issus d’auteurs appartenant à la même génération. Il s’agit d’une génération qui se déclare elle-même être orpheline de Roberto Bolaño, décédé à cinquante ans suite à une longue maladie. L’auteur de l’essai “Enfermedad + literatura: enfermedad” (2003) apparaît comme une figure tutélaire dans les deux ouvrages, qui s’inscrivent au sein d’un corpus de “romans de la maladie”, en même temps qu’ils appartiennent à une catégorie un peu particulière, dans la mesure où le malade n’est jamais le personnage principal de ces fictions. Les œuvres abordent la maladie de manière oblique : elles s’intéressent au scandale que représente l’irruption de la maladie de l’autre (d’un être cher ou d’un proche), dans notre propre vie. Cet article propose une étude conjointe des deux romans, qui n’abordent pas seulement le même thème, mais construisent à partir de cette thématique commune une forme et une métaphysique nouvelles, que nous avons mises en exergue en comparant ces deux univers fictionnels.

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