Vécu et biographies animales

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17 octobre 2019

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Thomas Nagel, dans un texte intitulé « What is it like the effect to be a bat » (1974), a mis au jour les liens existant entre « subjectivité et point de vue en première personne » : « fondamentalement un organisme a des états mentaux conscients si cela lui fait un certain effet d’être cet organisme ‒ un certain effet pour l’organisme. Nous pouvons appeler cela le caractère subjectif de l’expérience. » (p. 392). Nagel, pour sa démonstration, s’interroge alors sur « l’effet que cela fait d’être une chauve-souris », ce que qui le conduit à noter : « Nous devons chercher à savoir si une méthode quelconque nous permet d’extrapoler à partir de notre propre cas à la vie intérieure de la chauve-souris, et, si nous n’y réussissons pas, quelles autres méthodes possibles il pourrait y avoir pour comprendre la notion » (p. 394). Sont interrogés ici les moyens disponibles en recherche pour comprendre qualitativement des « modes d’existence » (Latour, 2012) en fonction d’approches dites en première, seconde, ou troisième personne (Depraz, 2014). De plus, en reconnaissant une vie subjective à la chauve-souris, Nagel a tracé une perspective pour des formes d’enquête sur la pluralité des mondes (Maniglier, 2012), humains et animaux. Cette enquête peut viser trois objets de connaissance : les processus de constitution de l’expérience selon les modes d’existence du vivant ; les réciprocités possibles entre la pluralité des mondes mis au jour ; l’émergence d’un fonds expérientiel partagé faisant sol au travail narratif et biographique.

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