Philosophie et langage

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1992

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Pierre Grimal, « Philosophie et langage », Publications de l'École Française de Rome, ID : 10670/1.xxptgx


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Résumé Fr

Lorsque naquit la philosophie, en pays grec, la langue dont usaient les premiers «philosophes» était le grec. Cette langue était celle du «logos » ; elle est considérée comme capable d'exprimer des vérités de caractère absolu. Il faut attendre Socrate, et la seconde moitié du Ve siècle av. J.-C, pour que l'on se pose la question de savoir dans quelle mesure le langage ne fait pas naître dans les esprits des notions étrangères à la réalité transcendante, objet de la recherche des philosophes. D'où la position platonicienne sur l'étymologie, etc. Lorsque la réflexion philosophique fut transportée de la Grèce à Rome, le problème devint plus urgent encore. Est-ce que le latin pouvait accéder, comme le grec, à la vérité «nouménale»? Or, vingt siècles environ plus tard, c'est le latin qui était, encore, la langue des philosophes et, à aucun degré, ce n'était le cas du grec. Comment cela avait-il été possible?

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