Un néolithique pour l'Afrique australe : Arguments contre une ancienne migration d'éleveurs

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2005

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Karim Sadr, « Un néolithique pour l'Afrique australe : Arguments contre une ancienne migration d'éleveurs », Afrique & histoire, ID : 10670/1.xy2dwn


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Dans les années 1920, lorsque le concept de « néolithique » a été appliqué aux premières économies de production, le terme a été banni du vocabulaire archéologique d’Afrique australe, parce qu’à l’époque on ne trouvait aucune trace d’agriculture ou d’élevage dans les sites de l’âge de pierre de cette partie du continent. Entre-temps, depuis les années 1970, des ossements de moutons ont souvent été trouvés dans les sites de chasseurs-cueilleurs autochtones. Quelle était l’origine de ces animaux ? Sont-ils arrivés avec une population d’éleveurs immigrants ? La preuve n’en a jamais été apportée. Dès lors, le moment est peut-être venu de réhabiliter le concept de « néolithique » en Afrique australe, en favorisant l’idée de processus plus complexes de diffusion des animaux domestiques et de circulation d’autres techniques.

In the 1920s, when “neolithic” came to mean stone age with food production, the word was dropped from the vocabulary of Southern African archaeology because evidence for farming or herding had not been found in stone age sites. Since the 1970s, however, many bones of domesticated sheep have been found in first millennium ad local hunter-gatherer sites. In the absence of any evidence for a two thousand year old immigrant, pastoralist culture in southernmost Africa, this paper argues in favor of re-introducing the term neolithic to the subcontinent.

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