Occupation humaine et mobilité des paysages dans la basse vallée du Sagone (Corse, France) entre l’Âge du Bronze et l’époque romaine

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2016

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Sagone Corse


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Matthieu Ghilardi et al., « Occupation humaine et mobilité des paysages dans la basse vallée du Sagone (Corse, France) entre l’Âge du Bronze et l’époque romaine », Archive Ouverte d'INRAE, ID : 10.4000/books.editionscnrs.28641


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Résumé Fr

De nombreux mégalithes anthropomorphes, datés de l’âge du Bronze final, ont été découverts sur la berge du Sagone mais aussi dans les fondations de la cathédrale médiévale de Sant’Appianu. Des questions relatives à la signification symbolique de l’emplacement de ces statues-menhirs ont souvent été évoquées parmi lesquelles celle de la particularité paysagère, sans être réellement abordées du point de vue paléoenvironnemental. Plus tard, pendant l’époque romaine, un établissement est également attesté sur un replat granitique surplombant la basse vallée du fleuve, ce qui laisse entrevoir une configuration différente du trait de côte et du réseau hydrographique au début de notre ère. Afin de pouvoir mieux comprendre les relations entre les dynamiques d’occupation humaine et l’évolution diachronique des paysages, neuf carottages ont été réalisés dans la basse vallée du Sagone. Une chronostratigraphie de référence a ainsi pu être établie grâce à la datation par le radiocarbone de vingt et un échantillons. Les principaux résultats de cette étude révèlent pour la première fois l’existence d’un ancien marais continental daté de la fin de l’âge du Bronze (synchrone de l’implantation des mégalithes), au nord du replat de Sant’Appianu, marais qui a ensuite été envahi par les eaux marines entre ~ 1000 et 800 av. J.-C. Entre 800 et 50 avant notre ère, une progradation deltaïque du Sagone s’amorce ensuite depuis le NE vers le SO. Enfin, pendant l’époque romaine, un étroit bras de mer existe toujours au pied du replat de Sant’Appianu, laissant ainsi le passage à d’éventuelles embarcations à faible tirant d’eau.

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