Las cenizas del fénix de Sabino Ordás : le faux retour d’un intellectuel républicain exilé

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À la fin des années soixante-dix, le supplément culturel du quotidien Pueblo, publie régulièrement les textes d’un nouveau collaborateur, Sabino Ordás, un intellectuel des États-Unis. Ces articles seront publiés en 1985 sous le titre Las cenizas del Fénix. Les auteurs en sont en réalité trois jeunes auteurs de León alors peu connus : Pedro Aparicio, Luis Mateo Díez et José María Merino. À travers ce personnage apocryphe de Sabino Ordás, les trois amis réhabilitent, dans cette Espagne démocratique naissante, le rôle indéniable des intellectuels exilés, affirmant leur volonté de s’inspirer des littératures universelles, de s’ouvrir au monde de la fiction. Sabino Ordás devient donc le symbole du retour d’une ouverture de l’Espagne à une culture qui lui a été longtemps refusée et d’un échange constant et nécessaire entre les différentes figures de la littérature universelle. Nous étudierons cette volonté d’échange qui s’affirme dans Las cenizas del Fénix et le jeu de sens qu’instaure cet ouvrage apocryphe.

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