2009
Cairn
Agnès Sandras-Fraysse, « 1856 vu par Le Charivari : année bestiaire ou année zoo ? », Sociétés & Représentations, ID : 10670/1.y2s52c
La relation des hommes aux animaux connaît un tournant majeur au milieu du xixe siècle. Les nouveautés de l’année 1856 (développement de l’hippophagie, pisciculture, taxe sur les chiens, exposition agricole) vont permettre aux auteurs du Charivari de mener une réflexion axée sur les deux pôles du bestiaire et du zoo. Sous les dehors du rire, du charivari, s’élabore une interrogation de nature politique sur la hiérarchie des hommes et des animaux et sur un possible retour à l’anthropophagie via l’hippophagie.