Le zâr, Musiques et possession en Égypte

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2002

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Saja Harfouche, « Le zâr, Musiques et possession en Égypte », DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.y4piip


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Le zâr est une cérémonie de possession et plus spécifiquement d'adorcisme. Il est destiné, en apparence, à des femmes présentant des troubles d'ordre physique, psychique, ou n'arrivant pas à s'intégrer à la société égyptienne (par exemple à travers l'impossibilité de se marier). S'il s'avère que ces dérives sont provoquées par un état de possession dû à la présence d'un ou plusieurs esprits, diagnostiquées par la détentrice des secrets des génies appelée kudiya, alors la possédée commence à assister aux zârs qui sont donnés soit publiquement soit de manière privée. Suivra alors tout un parcours initiatique, pouvant prendre plusieurs années, où ces femmes devront apprendre à « vivre avec leurs démons », car une fois possédées, l'esprit ne peut plus partir. Enfin, ce parcours aboutit à l'accomplissement spirituel de l'adepte. De possédée, elle devient adepte et enfin officiante (kudiya), en passant par différentes étapes rituelles, qui permettent sa progression et qui sont soulignées par l'adoption de différents titres. La possession « sauvage » devient alors « maitrisée ». La structure rituelle fait intervenir à différents moments le rêve, la musique et la danse qui accompagnent la transe, l'usage de différents objets rituels, les sacrifices d'animaux comestibles... le zâr égyptien n'est pas seulement un rituel thérapeutique, mais est vécu comme un rituel religieux par les officiantes et ses adeptes se considèrent comme bons musulmans.

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