Pensions, annuities, work contracts... Forms of remuneration of some women technicians in the sciences at the end of the Eighteenth century Pensions, rentes, contrats à la tâche... Formes de rémunérations de quelques techniciennes dans les sciences à la fin du XVIIIe siècle En Fr

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4 mars 2022

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Archives ouvertes




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Isabelle Lémonon-Waxin, « Pensions, rentes, contrats à la tâche... Formes de rémunérations de quelques techniciennes dans les sciences à la fin du XVIIIe siècle », HAL-SHS : histoire, philosophie et sociologie des sciences et des techniques, ID : 10670/1.y4raud


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Résumé En Fr

At the turn of the nineteenth century, a small number of women whose lives are made visible from archives managed to carve out a place for themselves in scientific production. Integrated into scholarly collectives in astronomy, natural history or chemistry, their work for the collective, like that of their male colleagues, was remunerated in multiple forms – work contracts, annuities, pensions, and gratuities in kind financed by political institutions such as the Maison du Roi, or scholarly institutions like the Academy of Sciences, in addition to private funds or even public subscriptions. Invested in a more autonomous practice, some of them benefited from occasional contracts, negotiated their rights as authors or posed as scientific entrepreneurs, developing a commercial activity from their scholarly skills. They could enjoy successively, or even simultaneously, these varied forms of contractualization and legitimization of their scientific work.

Au tournant du XIXe siècle, un petit nombre de femmes visibles dans les archives ont réussi à se tailler une place dans la production scientifique. Intégrées à des collectifs de savants en astronomie, histoire naturelle ou chimie, leurs travaux pour le collectif (comme ceux de leurs collègues masculins) sont rémunérés sous des formes multiples. Les contrats à la tâche, rentes, pensions, gratifications en nature sont financés par des institutions politiques (comme la Maison du roi) ou savantes (comme l’Académie des sciences), des fonds privés voire des souscriptions publiques. Investies dans une pratique plus autonome, quelques-unes bénéficient de contrats à la tâche ponctuels, négocient leurs droits d’autrices ou se posent en entrepreneuses scientifiques, développant une activité commerciale à partir de leurs compétences savantes. Elles peuvent jouir successivement, voire simultanément, de ces formes variées de contractualisation et de légitimation de leur travail scientifique.

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