Les écoles privées à Dar-es-Salaam, facteur de structuration de l'espace urbain ?

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1999

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Bénédicte Choux, « Les écoles privées à Dar-es-Salaam, facteur de structuration de l'espace urbain ? », Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.y5lsyj


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Les écoles privées tanzaniennes sont à la fois anciennes et récentes. En effet, elles furent introduites dans le pays par des étrangers, d'abord les Arabes, puis les missionnaires chrétiens européens, avant même que n'existe la première école publique. Puis les vicissitudes de l'histoire les ont replongées dans l'oubli, avant qu'elles ne reviennent en force dans les années 1980. À Dar-es-Salaam, la capitale économique de la Tanzanie, on retrouve bien cette opposition entre les écoles les plus anciennes situées à proximité du centre, et les écoles plus récentes en périphérie. En dehors de ce constat, les écoles, privées en particulier, peuvent-elles être considérées comme des éléments structurants de l'espace urbain ? En effet, à l'échelon municipal, ces écoles privées ont-elles une répartition spatiale particulière, révélatrice d'une quelconque logique d'implantation ? Et quelles sont leurs répercussions à plus grande échelle : ont-elles un impact sur les quartiers dans lesquelles elles sont implantées ? Il peut sembler surprenant d'étudier un phénomène tel que les écoles privées dans un pays longtemps connu pour son « socialisme à l'africaine », puisque les deux expressions sont a priori quelque peu antagonistes. Mais lors de leur arrivée au pouvoir, mettant ainsi fin à l'ère Nyerere, Ali Hassan Mwinyi (1985) puis Benjamin Mkapa (1995) donnèrent une orientation plus libérale au régime. Et c'est justement à partir de cette période que les écoles privées refirent surface dans la vie de l'éducation en Tanzanie. Peut-on en conclure que les écoles privées témoignent davantage d'une « businessation » de renseignement privé que d'une participation au développement local ? De plus, qui sont les acteurs des écoles privées à Dar-es-Salaam ? Et de quelles manières ces citadins acteurs des écoles privées vivent-ils et perçoivent-ils leur ville ? Ainsi, quelle fut l'évolution historique du rôle des établissements privés dans la vie éducative tanzanienne ? Ces écoles participent-elles au développement local, à l'échelon du quartier, ou sont-elles davantage symptomatiques de l'essor d'une élite financière ? Et enfin, qui sont les acteurs des écoles privées, quelles sont leurs pratiques et perceptions urbaines ?

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