Entre scissions et coalitions : les dynamiques de recomposition du champ politique islamiste algérien (1999-2018)

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La place hégémonique du Front Islamique du Salut (FIS) depuis sa création en février 1989 jusqu'à sa dissolution en mars 1992, a laissé au second plan de l'espace politique et médiatique d'autres partis issus de la tendance islamiste : le Mouvement de la Société pour la Paix (MSP) et le parti Nahda, eux-mêmes fondés après la modification constitutionnelle de 1989 mettant fin au système de parti unique en Algérie. Obtenant des résultats assez faibles lors des premières élections multipartites en 19911, ces partis ne deviennent des acteurs centraux du paysage politique algérien qu'à partir du milieu des années 1990. En effet, après d'âpres débats au sein de l'institution politico-militaire qui gère alors le pays depuis la suspension du processus électoral en janvier 1992, les deux formations islamistes réformistes peuvent se maintenir au sein des institutions de transition dans la perspective d'une limitation de leur charge contestataire perçue comme inhérente au mouvement islamique.

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