Les Anglais face à l’amour et au mariage : Balzac et les mœurs d’outre-Manche

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2019

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Alex Lascar, « Les Anglais face à l’amour et au mariage : Balzac et les mœurs d’outre-Manche », L'Année balzacienne, ID : 10670/1.y6dw4v


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Balzac, qui n’a jamais franchi la Manche, a une connaissance au moins seconde des mœurs des Anglais, ces nomades. Les questions qu’elles posent, celles du puritanisme des idées et des manières (du cant, de l’ improper), servent de référence au peintre des mœurs françaises. Il s’intéresse, notamment, dès la Physiologie du mariage (1829), à la liberté prénuptiale, aux conditions du mariage en Angleterre, à la difficulté pour maintes familles d’y trouver des unions convenables pour leurs nombreuses filles, à la vie conjugale, au traitement et aux suites de l’adultère, et ces préoccupations apparaissent dans bien des œuvres jusqu’aux Petites misères de la vie conjugale (1846). Par ailleurs, Anglaises et Françaises se distinguent dans leur rapport à l’amour : même les grandes séductrices françaises, comme Diane de Maufrigneuse, n’ont pas la froideur d’une lady Dudley par exemple. Le Lys dans la vallée exacerbe l’opposition entre elle et la douce, l’altruiste Henriette de Mortsauf.

Balzac who never went to Great-Britain knows indirectly the customs and manners of English, absolutely governed by Puritanism. As far back as 1829 and the Physiologie du mariage he writes about England, points the freedom of girls before marriage to his readers and remarks how it is difficult for many families to find husbands for their girls, numerous and poor. He examines the life of married persons and the problem of adultery, so differently considered in France. All these questions appear in many of his works and once more in 1846 (Petites misères de la vie conjugale ). On an other side, english and french women, when they are in love, do not behave in the same way. French seducers (for example Diane de Maufrigneuse) are not so extraordinarily cold as lady Dudley. And Le Lys dans la vallée emphasises the difference between her and the sweet and altruist Henriette de Mortsauf.

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