Jean-Michel Basquiat, identification d'un artiste

Fiche du document

Date

2011

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

Essaim

Collection

Cairn.info

Organisation

Cairn

Licence

Cairn



Citer ce document

Simone Wiener, « Jean-Michel Basquiat, identification d'un artiste », Essaim, ID : 10670/1.y7h880


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Que s’est-il passé pour Jean-Michel Basquiat lorsqu’il écrivait et graffitait dans New York sur les portes du métro, les murs des bâtiments, les palissades intriguant ainsi le public de la rue ? Il signait samo suivi du © (copyright) et du pictogramme d’une couronne royale à trois pointes qui apparaîtra dans certains de ses tableaux ultérieurs.Ses tags étaient-ils pour lui une manière d’écrire et de raturer à la fois, comme il le fit plus tard ? S’agissait-il de se nommer tout en se dissimulant sous ce pseudonyme ? Elle permettait de le repérer, de le lire dans un contexte particulier : celui de la ville. Cette signature acronyme qu’il adressait au public urbain avait-elle la valeur d’un trait d’identification, d’une lettre ?Toujours est-il que cette façon de faire signe dans la rue va disparaître par la suite, définitivement. De cette première période, il restera des traces, une empreinte dans la manière de travailler de ce peintre qui se voyait lui-même comme un « écriveur de tableaux ». Les tableaux apparaîtront ensuite ; ils marqueront le passage à un autre public et l’émergence d’un cadre, d’une nouvelle adresse : s’agit-il de l’identification d’un artiste ?

What happened for Jean-Michel Basquiat while he was writing and tagging on the walls of New York, its subways, fences, buildings ? He would sign samo, followed by © (copyright) and a pictogram of a three-pronged crown, which would appear in certain of his later paintings Were his tags simultaneously a way of writing and of crossing-out, as was later the case ? Was it a means for him of stating his name and at the same time hiding behind a pseudonym ? This acronym signature, addressed to an urban public, allowed him to be noticed, to be read within a particular context, that of the city. Did it have the value of an identification trait, of a letter ? In any case this street-signing was later to disappear for good. In its place appeared paintings of another address, marking the passage to another public. Is the emergence of a frame, of a new address question of the identification of an artist ? Traces of this first period were to remain, an imprint in the painter’s way of working, he who saw himself as a « writer of paintings ».

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en