La transformation des occupations funéraires à Vienne à la fin du IIIe s. et au IVe s. : localisation et statut des sépultures dans les monuments publics et dans l’habitat désaffectés.

Fiche du document

Date

9 septembre 2023

Périmètre
Langue
Identifiants
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/doi/10.4000/books.pup.68771

Collection

Archives ouvertes




Citer ce document

Benoit Helly et al., « La transformation des occupations funéraires à Vienne à la fin du IIIe s. et au IVe s. : localisation et statut des sépultures dans les monuments publics et dans l’habitat désaffectés. », HAL-SHS : histoire, ID : 10.4000/books.pup.68771


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr

Dans l’antique Vienna, à partir de la fin du IIIe siècle, de nouvelles occupations funéraires se créent après l’abandon des ensembles funéraires du Haut-Empire, dans des zones de la ville auparavant occupées par l’habitat et les monuments, sur le sud de la rive gauche et sur la rive droite du Rhône. Il faut envisager une réduction du pomœrium qui autorise désormais à inhumer dans ces secteurs nouvellement libérés, au plus près de la ville. Cet accès a-t-il nécessité un changement de statut officiel ? Les sites fouillés montrent que les sépultures investissent préférentiellement l’espace des grands horrea sur la rive gauche, tandis que l’habitat comme l’espace public peuvent être investis sur la rive droite. Quoi qu’il en soit, la voirie, toujours en activité, semble être un marqueur primordial du paysage et délimite ainsi les zones accessibles aux morts, plus que les limites des parcelles. La confrontation des données archéologiques et historiques montre que, si l’implantation des lieux funéraires change à la faveur d’un remaniement majeur du tissu urbain, c’est finalement dans la sphère funéraire que les pratiques de tradition romaine ont le plus perduré et le plus longtemps.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en