22 mars 2024
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Marco Arizza et al., « The territory between Veii and Rome in the Archaic period: Rural structures as territorial markers of cultural frontiers », Frontière·s, ID : 10670/1.ya12ni
Les récentes découvertes archéologiques faites dans le quadrant nord-ouest de Rome, dans le cadre de ce que l'on appelle « l'archéologie préventive », permettent de mettre en pratique les connaissances dans un domaine qui suscite d'intenses débats académiques : le territoire entre Véies et Rome, dans la période entre l'archaïsme et la conquête de la ville étrusque. Les données disponibles jusqu'à présent et employées dans la reconstruction des dynamiques de peuplement, proviennent presque exclusivement de contextes funéraires. Les témoignages archéologiques – relatifs aux structures résidentielles – sont rares et sporadiques, bien qu'ils augmentent progressivement. Le cas de la fouille dans la région de Lucchina (Via Trionfale, Ottavia) illustré ici représente une occasion rare d'approfondir une culture « frontalière » à travers les informations fournies par les investigations – toujours en cours – sur un complexe d'habitations étrusco-véiennes : les maisons avec une disposition tripartite dont il reste les bases en blocs de tuf et tuiles effondrées. Dans la nécropole, en revanche, est à l'étude un tombeau de type véien a vestibolo ou a tramite, avec des marches d'accès et trois loculi (deux pour les crémations et un pour l'inhumation) qui ont livré un riche équipement funéraire. Une communauté véienne, donc, témoignant du phénomène de « colonisation interne » de la banlieue de la ville si proche de la frontière avec Rome.