Worker surveillance capital, labour share and productivity Surveillance des travailleurs, partage de valeur ajoutée et productivité En Fr

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1 janvier 2022

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Philippe Askenazy, « Surveillance des travailleurs, partage de valeur ajoutée et productivité », HAL-SHS : économie et finance, ID : 10670/1.yacpt7


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Résumé En Fr

In this paper, we propose a basic model with two types of capital: productive capital directly involved in the production process and capital devoted to monitoring workers. Surveillance capital intensifies workers' job strain, while wage recognition encourages their engagement. Firms face a double trade-off between the two types of capital and between incentives and labour costs. Under simple assumptions, up to a certain threshold, technological innovation improves productivity , wages and profits at the same pace, leading to a flat labour share in income. Then, once the threshold is breached, profit-maximization initiates a transfer from productive capital to monitoring tools. This progressive shift generates a decline in the labour share and a productivity slowdown, despite greater job strain. The model suggests the possibility of a third phase in which productivity and wages recover.

Ce document propose un modèle avec deux types de capital : le capital productif directement impliqué dans le processus de production et le capital consacré au suivi des travailleurs. Le capital de surveillance intensifie la pression sur l'emploi des travailleurs, tandis que la reconnaissance des salaires encourage leur engagement. Les entreprises sont confrontées à un double arbitrage entre les deux types de capital et entre les incitations et les coûts du travail. Sous des hypothèses simples, jusqu'à un certain seuil, l'innovation technologique améliore la productivité, les salaires et les profits au même rythme, ce qui conduit à une stagnation de la part du travail dans la valeur ajoutée. Ensuite, une fois le seuil franchi, la maximisation des profits amorce un transfert du capital productif vers les outils de suivi des travailleurs. Ce transfert progressif génère une diminution de la part du travail et un ralentissement de la productivité, malgré une plus grande pression professionnelle. Le modèle suggère la possibilité d'une troisième phase au cours de laquelle la productivité et les salaires se redressent.

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