Scaphandriers non autonomes à l’épreuve des matières. Culture matérielle, sensations et culture motrice

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2015

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Céline Rosselin-Bareille, « Scaphandriers non autonomes à l’épreuve des matières. Culture matérielle, sensations et culture motrice », HAL-SHS : sociologie, ID : 10670/1.yai152


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L’immersion interroge le temps et l’espace de la plongée dans un rapport sensoriel à un élément liquide. L’eau des scaphandriers est profonde, lourde, parfois violente, toxique, noire : canaux, fleuves, mers, écluses, barrages, châteaux d’eau, stations d’épuration, piscines de réacteurs dans les centrales nucléaires ; de l’eau jusqu’à la pâte, dirait Bachelard (1942, p. 122). Quelles sont alors les sensations et les émotions éprouvées dans ce contexte de travail où l’absence de visibilité favorise les sens de la proximité : « on a les yeux au bout des doigts » ?Pour plonger dans de telles conditions, il a fallu apprendre à s’équiper (et à être équipé), à qualifier les sensations, à leur donner du sens (individuellement et collectivement), à manipuler des outils sous l’eau, à être relié aux autres. La culture motrice du travail immergé est ainsi le résultat de l’articulation entre liquides,équipements, outillages et sensations. Comment intervient la culture matérielle dans le « devenir scaphandriers » ?Cet article montre l’apport de la notion d’incorporation d’objets agis pour rendre compte de l’apprentissage de la culture motrice et de l’activité quotidienne des scaphandriers.

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