mai 2017
info:eu-repo/semantics/OpenAccess
Hélène Dournes et al., « Quel type de relation est établie entre la sensibilité au vivant des élevés et les apprentissages qui le mobilisent ? », Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.yaxr8x
L’utilisation du réel, particulièrement du vivant, est essentielle dans le cadre de l’enseignement des Sciences de la vie et de la Terre (SVT). Elle est préconisée par les programmes et les textes officiels. Cependant, cette utilisation du vivant en classe entraîne de vives réactions, paradoxales, telles que le dégoût ou l’enthousiasme de la part des élèves, dans notre cas des collégiens. Ces réactions reflètent la sensibilité des élèves face à la manipulation du vivant. Cette étude vise donc à identifier le type de relation entre la sensibilité au vivant des élèves et les apprentissages qui le mobilisent. Deux axes de recherche sont proposés, le premier dispositif étudie l’efficacité du support de travail dans l’apprentissage des SVT en classe de 4éme pour une même partie de programme du cycle 4. Ainsi, il a été mis en évidence dans cette étude que lorsque les élèves effectuent une activité avec comme support une manipulation du vivant, ils atteignent un niveau de compétence plus élevé. De plus, les élèves dont la sensibilité est la plus élevée, et n’ayant donc pas manipulé, ont plus de difficultés à remobiliser leurs apprentissages ou simplement à les acquérir. Un second dispositif évalue l’évolution de la sensibilité des élèves de la 6e à la 3e. Cette sensibilité semble être de plus en plus importante de la 6e à la 4e, cependant cette s'inverse en 3e.