De l’exploitation des « traces numériques » en contexte autoritaire : une évaluation de l’apport du renseignement de sources ouvertes aux études chinoises

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2022

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Paul Charon, « De l’exploitation des « traces numériques » en contexte autoritaire : une évaluation de l’apport du renseignement de sources ouvertes aux études chinoises », Hérodote, ID : 10670/1.yb22pk


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Depuis quelques années, les difficultés rencontrées par les chercheurs en études chinoises pour accéder au terrain s’accumulent. Pour surmonter ces contraintes, nombre de recherches ont proposé d’investir le « terrain numérique » chinois. Il va de soi que ces « terrains numériques » ne sauraient se substituer complètement aux « terrains physiques », dans la mesure notamment où ils ne permettent pas de pratiquer l’entretien, mais ces sources constituent un véritable trésor susceptible d’offrir de nouvelles perspectives, de compléter certains « terrains physiques » et d’aborder des objets difficiles d’accès depuis la Chine. Ce cheminement n’est toutefois possible qu’à condition de se déprendre de l’idée que le terrain ne peut être que physique et que toute recherche passe nécessairement par le foulement du sol. Nous proposons ici un état des lieux de ces sources numériques que les sinologues pourraient utilement mobiliser dans leurs travaux, au prix d’un effort souvent limité.

Over the last few years, researchers in Chinese Studies have encountered increasing challenges in accessing the field. To overcome these constraints, several research projects have proposed to explore the Chinese « digital landscape ». It goes without saying that these « digital sources » cannot completely replace the « physical sources », especially as they do not allow for interviews, but these data constitute a real treasure trove that can offer new perspectives, complement certain “physical sources”, and enable researchers to approach objects that are difficult to access from China. This path is only possible, however, if we renounce the idea that the field can only be physical and that all research necessarily involves walking on the ground. We propose here an inventory of these digital sources that sinologists could profitably mobilise in their work, at the cost of a limited effort.

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