2008
Copyright PERSEE 2003-2024. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.
Régis Bertrand, « Limites du rôle des confréries dans le rayonnement des dévotions en Provence sous l’Ancien régime », Publications de l'École Française de Rome (documents), ID : 10670/1.yb8jzh
Trois de ces limites sont ici soulignées. Il n’y a point correspondance obligée entre une chapelle ou un autel et une confrérie. Des dévotions ont été proposées par l’intermédiaire de chapelles de familles ou de pieuses fondations. Les associations semi-fermées ou à recrutement sélectif, congrégations, compagnies de pénitents, confréries de métier, ont-elles fait rayonner une dévotion ou bien l’accaparaient-elles ? Enfin un ou deux «marguilliers» ou «bassiniers» (du nom du bassin de quête), parfois nommés à vie, ou bien des bénévoles pouvaient prendre en charge l’entretien d’un autel ou d’une chapelle et organiser leur desserte spirituelle. Sans doute convient-il de passer du constat de l’offre dévotionnelle en théorie proposée aux fidèles dès lors qu’elle existe dans leur paroisse à la pratique réelle de ces derniers ou du moins d’une partie d’entre eux, qu’elle s’exprime ou non dans le cadre associatif.