La pulsion dans l’histoire de la philosophie

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2022

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Bernard Baas, « La pulsion dans l’histoire de la philosophie », Figures de la psychanalyse, ID : 10670/1.ybjecs


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Si c’est assurément à Freud que revient l’initiative d’une théorie des pulsions, il n’en reste pas moins que le concept même de pulsion a marqué l’histoire de la philosophie : elle y apparaît toujours comme la motion indéterminée dont se soutient l’activité désirante, y compris sous la forme de l’activité intellectuelle. Cela concerne non seulement les philosophes qui ont inspiré Freud, comme Schopenhauer, qui la nomme « vouloir-vivre », ou Nietzsche, qui la pense comme « volonté de puissance » ; mais aussi des métaphysiciens aussi décisifs que Kant, qui parle explicitement de la « pulsion » de la raison dans sa tendance nécessaire mais illusoire à s’élever à l’inconditionné absolu, ou déjà Platon, pour qui la pulsion, en tant que principe de l’acte de philosopher, est de nature essentiellement érotique.

If it is certainly Freud who took the initiative of a theory of the drives, the concept of the drive itself has marked the history of philosophy: it always appears as the indeterminate motion that supports the desiring activity, including in the form of intellectual activity. This concerns not only the philosophers who inspired Freud, such as Schopenhauer, who calls it “will to live”, or Nietzsche, who thinks of it as “will to power” ; but also metaphysicians as decisive as Kant, who speaks explicitly of the “drive” of reason in its necessary but illusory tendency to rise to the absolute unconditioned, or already Plato, for whom the drive, as the principle of the act of philosophizing, is of an essentially erotic nature.

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