Comme un Hermès à deux têtes : l’appel du sol d’Adrien Bertrand et Le Feu d’Henri Barbusse

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Hervé Duchêne, « Comme un Hermès à deux têtes : l’appel du sol d’Adrien Bertrand et Le Feu d’Henri Barbusse », HAL-SHS : philosophie, ID : 10.3917/rhlf.154.0893


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Ce qui engage à réunir les livres de Bertrand et de Barbusse , c’est qu’ils ont reçu le même prix littéraire et que celui-ci leur fut attribué – ce qui reste exceptionnel dans les annales – la même année. Le 15 décembre 1916, il y eut en effet deux Goncourt. Quelques jours avant le verdict de l’Académie des Dix, on lisait dans Le xixe siècle : « La gent littéraire s’agite beaucoup. Deux prix vont être décernés. Deux fois cinq mille francs. Cela mettra du beurre aux épinards. » L’une des récompenses était celle de l’année en cours ; l’autre, celle qui n’avait pas été décernée en 1914 et que l’on avait décidé également de reporter en 1915, après avoir couronné – et à l’unanimité – Gaspard de René Benjamin. En 1916, le premier prix alla à Henri Barbusse pour Le Feu ; le second, à L’Appel du sol d’Adrien Bertrand. Comme le rappelle Le Figaro du 16 décembre 1916, « dans l’instant où, pour couronner le déjeuner, on apportait aux convives le plateau des fromages variés, de fort appétissants fromages, M. Lucien Descaves voulut bien transmettre aux journalistes les résultats du vote ». Les lauréats furent désignés dès les premiers tours de scrutin, mais l’unanimité leur fit pareillement défaut.

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