Du piéton ordinaire

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2017

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Isabelle Ginot, « Du piéton ordinaire », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.ye6isv


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Dans une histoire des amateurs en danse (ou une histoire de la danse des amateurs) qui reste à écrire, apparaîtrait certainement l'attention aigue que certains des fondateurs des modernités en danse ont apportée aux « amateurs », comme si leur intuition les conduisait à voir dans le corps social, actuel, actif de leur époque, le ressort d'une danse à venir, ainsi que la nécessité de s'engager avec le corps des travailleurs. C'est particulièrement vrai dans les avant-gardes allemandes des années 1920, et chez les danseurs de gauche américains des années 1930 ; et encore, nous le verrons, chez les danseurs des avant-gardes américaines des années 1960 et 1970. C'est dans cette histoire complexe et mouvante que s'inscrit le renouveau actuel, sur les scènes de danse contemporaine, de la présence de danseurs que l'on a du mal à nommer : amateurs, non danseurs, atypiques, handicapés, etc. Cette nébuleuse de danseurs « atypiques »-selon le titre d'un numéro de la revue québécoise "Jeu" ne se laisse même pas contenir dans une définition négative, telle que « non professionnels », puisque, aussi bien, on trouvera des danseurs handis professionnels, des amateurs (non rémunérés) virtuoses, etc. Leur apparition massive sur les plateaux actuels demande à être pensée, et décrite, comme phénomène chorégraphique à part entière.

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