La Nuit est morte, vive la Nuit ? : Action publique et transformations urbaines et économiques de la fête

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2024

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Myrtille Picaud, « La Nuit est morte, vive la Nuit ? : Action publique et transformations urbaines et économiques de la fête », Terrains & travaux, ID : 10670/1.yey46z


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En 2009, la pétition « Quand la nuit meurt en silence » alertait les pouvoirs publics sur la mort de la fête parisienne. Pourtant, après 2015, son « renouveau » est sur toutes les lèvres. Mais que recouvrent ces discours ? Quels liens unissent renaissance de la fête parisienne et avènement des politiques de la nuit ? L’augmentation de lieux dédiés aux musiques électroniques, l’évolution du format des événements, du rapport à la musique (artistique versus fonctionnel) et la transformation de leur géographie, au-delà des beaux quartiers, expliquent le discours sur la « renaissance » de la fête. Néanmoins, celle-ci se comprend aussi à l’aune du développement et de la diversification des politiques de la nuit, entre cadrages urbains, sécuritaires et culturels. Ces politiques appuient les transformations marchandes et culturelles du secteur, et légitiment la fête tout en asseyant son rôle dans l’ordonnancement de l’espace public et urbain de la capitale.

In 2009, public authorities were alerted about the death of the Parisian party scene by the petition “When the night dies in silence”. However, by 2015, its “revival” was all everyone was talking about. But what does this revival of partying refer to? How is this revival linked to the development of nightlife policies? The discourse about the renaissance of partying has much to do with the increase in the number of electronic music venues, the evolution of music’s place (artistic versus functional) and event setups, as well as their new geography, away from the privileged neighbourhoods in the West of Paris. However, this revival must also be understood in the light of the broadening scope of nightlife policies that tend to urban as much as cultural and security issues. These policies reinforce the scene’s cultural transformations and its commodification. Hence, partying is legitimised, while its role in the regulation of the capital’s public and urban space is enhanced.

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