24 novembre 2021
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Philippe Cinquini, « De l’École des beaux-arts à la Grande Chaumière, le désenchantement de Xu Beihong à Paris », Publications de l’Institut de recherches historiques du Septentrion, ID : 10670/1.yf7288
Les annotations de la main du peintre chinois Xu Beihong (1895-1953) sont précieuses pour classer plusieurs centaines d’œuvres réalisées au cours de ses études en France de 1919 à 1927 et conservées aujourd’hui dans son musée à Pékin. Avec ce corpus et les archives, le cheminement de Xu Beihong précise, jour après jour parfois, l’évolution de son travail à l’époque. L’École nationale supérieure des beaux-arts fut le point central mais d‘autres lieux à Paris, telle l’académie de la Grande Chaumière, comptèrent dans son parcours. D’une place à l’autre s’articulait une initiation artistique autant qu’un désenchantement personnel, comme les deux faces d’un même processus sans lequel l’œuvre futur, autant sa peinture d’histoire centrée sur le corps que ses célèbres chevaux peints à l’encre, n’aurait pu voir vu le jour à son retour en Chine.