La vie devant soi, récits de formation chez Richard Linklater.

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2019

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Adrienne Boutang, « La vie devant soi, récits de formation chez Richard Linklater. », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.yfm38t


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« Je vieillis, elles restent toujours les mêmes », s'émerveille Wooderson (Matthew McConaughey) , adolescent attardé de Dazed and Confused (1993) incapable de quitter définitivement le théâtre de sa jeunesse. Il est significatif que Richard Linklater ait choisi de placer cette phrase dans la bouche d'un personnage que personne ne prend vraiment au sérieux. Dans ce désir de figer à jamais une époque de la vie, de ressasser le temps doré de la jeunesse, cette nostalgie un peu suspecte, on peut lire un anti-programme. En effet, plutôt qu’à la fétichisation de la puberté, ou à l’héroïsation de l’adolescence, parenthèses physiologiques ou culturelles, Linklater s’intéresse au patient processus d’érosion, de façonnage, au travail méticuleux de la durée, à l’inscription des êtres et des relations dans le long terme, là où les cinéastes de l’adolescence se concentrent au contraire sur les cataclysmes, brusques les éruptions soudaines. Quel rôle la « culture » jeune joue-t-elle dans l’œuvre de Richard Linklater et comment s’inscrit-il dans cet imaginaire, si fondamental dans la culture occidentale contemporaine ?

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